En tant que seul homme avéré du groupe, Frédéric Zeimet a hérité du titre du plus beau, du plus intelligent… et du plus modeste. Il vient d’une lointaine contrée où l’argent pousse sur les arbres et les routes sont en or… Le Luxembourg.

Contact :

scriptdoctors@gmail.com

Voir le CV →

 

Biographie :

Voici ce que pourrait dire la 4e de couverture de la future biographie de Frédéric… Pour une petite mise en bouche.

Après une arrivée au monde sous de magnifiques hospices (les planètes étaient toutes alignées pour le grand événement) Frédéric n’a pas d’autre choix que de prolonger cette arrivée en fanfare. A trois jours, il marche déjà. A deux ans, il redresse la tour de Pise et à cinq il corrige et réécrit les musiques d’un certain Mozart, petit prétentieux né quelques années plus tôt. A 10 ans, il finit son troisième Master et à l’âge de 12 ans, il termine le tour de monde en pédalo. A 14ans, il n’a plus rien à faire… Considérant sa vie comme terminée, Frédéric se fixe un nouvel objectif : raconter la vie des autres, enfin… de personnages de fiction.

Il y a cette histoire vraie sur sa vie puis il y a une autre légende tout à fait folle, comme une rumeur qui court, qui court et qu’on n’arrive plus à arrêter:

Dès son plus jeune âge, Frédéric n’a qu’un objectif en tête : dessiner et construire sa propre voiture. A 8 ans, il écrit un papier de 10 pages (alors que l’instituteur ne demandait que 3 lignes) sur sa future voiture et sur la façon dont il allait s’y prendre pour la construire.

« Que veux-tu devenir plus tard ? » lancent les vieilles femmes du village quand il les croise avec sa voiture décapotable (en réalité un carton fixé sur un vieux skateboard), « ingénieur mécanicien et désigner professionnel. » répond-il tout en imitant très mal le bruit d’une fiat 500 au pot d’échappement troué. Ce tendre souhait tient jusqu’à sa majorité puis, un jour, il se dit que tout ce charabia est bien trop simple, comment pourrait-il se compliquer un peu plus la vie ?

C’est là que naît la volonté de changer d’avenir… mais que faire ? Son manque de connaissance du cinéma lui apparaît comme un évidence, une vraie épiphanie : il deviendra un truc dans le cinéma, un truc qui raconte des histoires. « Scénariste ! » crient les vieilles du village. « Aussi !» acquiesce Frédéric, espérant pousser les sorcières à se taire enfin et sans savoir de quoi elles parlent.

Après 6 années passées à étudier à l’université de Bruxelles, 5 titres, 3 diplômes, 2 mémoires et 1 année sous la tutelle de Monsieur Dardenne, Frédéric se rend compte qu’il aime toujours bien les chiffres apparemment. Après plusieurs travaux en tant que scriptdocteur, puis en tant qu’analyste de scénarii, puis en tant que tout et rien, il décroche son premier long-métrage. Ce sera le premier film policier luxembourgeois.

Par la suite, sa carrière est un long fleuve tranquille, rencontrant des gens très talentueux (hélas, pas dans ce groupe évidemment), participant à différents concours (Nuit blanche de Cannes, Festival de Bourges, Prix Sopadin) pour finalement, un beau jour d’été, se retrouver à écrire une petite bio à la troisième personne. Evidemment, comme on ne change jamais une équipe qui gagne, ça ne devait être que quelques lignes et finalement, ce ne sont certes pas 10 pages, mais on n’est pas loin.